ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS

*Ce livre propose avant tout un regard affectueux sur ce grand classique de la BD à travers les yeux des gens d’ici. Il témoigne de l’impact qu’Astérix a eu, ou du moins semble avoir eu, sur notre société distincte, une collectivité affublée d’une spécificité culturelle tout aussi singulière que l’ADN qui constitue la sève de nos héros gaulois. Qui sait si les combats des irréductibles gaulois, comme par un effet miroir, n’ont pas influencé les nôtres, leur insufflant un volontarisme qui ne nous est pas toujours inné. *

(Extrait, ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS, Tristan Demers, Hurtubise éditeur, Les Éditions Albert René/Goscinny-Uderzo, 2018, papier illustré, grand format, 180 pages)

Depuis sa création en 1959 et fort de ses 375 millions d’exemplaires vendus, Astérix n’a cessé de fasciner les lecteurs de tous âges. Accueillant chacun des albums de la série avec enthousiasme, les québécois se sont identifiés à ce petit village gaulois qui poursuit, seul, sa lutte contre l’envahisseur romain.

Ce livre documentaire explique le pourquoi et le comment de cette histoire d’amour franco-québécoise unique. Tous les aspects des rapports établis au fil des ans entre les québécois et l’œuvre de Goscinny et Uderzo sont passés au crible : historique, politique, culturel, publicitaire, muséal, etc… une invitation à la relecture d’une des plus grandes séries de l’histoire mondiale de la bande dessinée : ASTÉRIX.

 Un gaulois par chez nous
*Puisque le village d’Astérix résistant à l’envahisseur est
ce qui nous unit, les gaulois et nous, cela fait des québécois
des lecteurs différents, probablement plus sensibles aux
motivations d’Abraracourcix et de ses villageois. C’est en
tout cas ma conviction profonde, peu importe ce que peuvent
en dire les sceptiques.
(Commentaire de Tristan Demers dans
l’épilogue de ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS)

J’avais six ans quand Astérix est né de l’imagination d’Uderzo et Goscinny. Je ne me suis pas tout de suite intéressé au personnage. J’étais en train d’apprendre à lire et je venais tout juste de faire connaissance avec un autre personnage célèbre : Tintin. Le célèbre reporter ainsi que  Milou et le capitaine Haddock que j’affectionnais particulièrement allaient m’accompagner toute mon enfance et une partie de l’adolescence jusqu’à ce que je me penche sur mon premier album d’Astérix.

Ce fut le coup de foudre à l’époque, et c’est encore le coup de foudre aujourd’hui. Soixante ans plus tard, un québécois, mordu de la bande dessinée, Tristan Demers, vient rappeler les débuts d’une grande histoire d’amour entre Astérix et l’ensemble d’un peuple : Le Québec.

Dans un livre à la présentation extrêmement bien soigné et bourré d’illustrations et de photos, Tristan Demers explique cette relation privilégiée en établissant des liens d’identification, des ressemblances, des rapports développés au fil du temps, entre autres sur les plans historiques, culturel et spécialement sur le plan socio-politique :

*Nous pouvons, tout comme vous, évoquer sans rire nos ancêtres les gaulois. Même s’il nous advient de nous sentir cernés comme Astérix dans son village (…) et de songer aussi que l’Amérique du nord tout entière aurait fort bien pu être gauloise plutôt que néo-romaine.* (Extrait du discours du premier Ministre du Québec, René Lévesque devant l’Assemblée Nationale française en novembre 1977, publié dans ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS)

Je pense que Tristan Demers, que j’ai eu le plaisir de rencontrer une fois, s’est dépassé en présentant la genèse d’une série qui allait rapidement constituer le fleuron mondial du neuvième art et surtout en expliquant de façon simple et claire ce qui fait qu’on se ressemble et qu’elle a été l’influence des célèbres irréductibles sur les québécois et les québécoises.

Le livre est destiné aux québécois mais il peut bien être lu par l’ensemble de la francophonie mondiale tellement la plume est excellente bien qu’il n’y a que des québécois pour saisir toute la portée des passages les plus intimistes que j’ai personnellement savourés : *Au fond, le village d’Astérix n’est pas très éloigné du modèle type de la FAMILLE PLOUFFE ou de celle des PAYS D’EN HAUT : on y mange, on s’y dispute et on s’y comporte parfois comme des enfants. * Heureusement, les québécois n’ont jamais craint l’auto-dérision. *

Dans son livre, je crois que Tristan Demers n’a rien oublié. Il consacre même un petit chapitre à CINÉ-CADEAU, cette trouvaille géniale de Télé-Québec qui a introduit les aventures d’Astérix et Obélix à toute une génération de jeunes. Mes propres enfants ont connu ces gentils gaulois par le biais de ciné-cadeau. Je n’exagère donc pas en disant que ce livre m’a fait vibrer et il en est ressorti de belles émotions.

ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS fera autant le délice des néophytes que des connaisseurs, jeunes et moins jeunes. L’édition est très soignée avec papier semi-glacé. Le livre est bien ventilé et la plume fluide, le tout est une mine d’or en informations.

Je ne suis pas amateur de livres-documentaires mais dans ce cas-ci, pour utiliser un vieux cliché…je crois bien que je suis tombé dans la marmite étant petit…

Tristan Demers est né le 19 septembre 1972, à Montréal. Son intérêt marqué pour la bande dessinée l’incitera à créer sa propre série, Gargouille, à l’âge de 10 ans ! En 1988, les éditions Levain/Mille-Îles publient un premier album de Gargouille : Chasse aux mystères ! Sept autres albums paraissent dans les années qui suivent. Depuis, Tristan compte à son actif plus de 70 000 albums vendus et 250 participations dans les salons du livre et autres festivals de la francophonie, de la Belgique au Liban, en passant par la Suisse et la Côte d’Ivoire!

Gargouille est un des personnages les plus populaire de la bande dessinée québécoise et on le retrouve sous forme de produits dérivés. Le bédéiste est également chroniqueur et illustrateur à télévision depuis des années. Récipiendaire de plusieurs prix, Tristan a lancé, en collaboration avec Jocelyn Jalette et Raymond Parent, au printemps 2006, un guide pédagogique sur la bande dessinée destiné aux enseignants. Enfin, une biographie de l’auteur, publiée en 2003, soulignait les vingt ans de son personnage.

Bonne lecture
Claude Lambert
le dimanche 1er mai 2022

 

René Goscinny raconte les secrets d’Astérix

*Ma légende selon le cas, m’amuse, m’indiffère ou m’agace.
Elle m’agace quand on me fait dire des choses que je n’ai pas dites.
Elle m’amuse quand un petit garçon me regarde, avec des yeux
écarquillés parce que, pour lui, je suis Astérix réincarné.*

(René Goscinny en citation, extrait de RENÉ GOSCINNY raconte les
secrets d’Astérix, Éditions le Cherche-Midi, 2014, disponible en
papier et en numérique. Pour cet article : édition de papier, 220 pages)

(Le Figaro)
Voici l’histoire d’Astérix racontée par son co-créateur, René Goscinny disparu prématurément en 1977. Rassemblées sous forme d’abécédaire, des centaines de citations composent ce «récit» inédit émanant directement de celui qui, un jour, écrivit pour la première fois sur une feuille de papier le nom «ASTÉRIX».

Avec son ami dessinateur Albert Uderzo, le génial scénariste ignorait alors qu’il venait de créer un héros planétaire :  350 millions d’albums vendus et plus de 150 traductions. On en sait maintenant un peu plus sur Astérix, Obélix, Panoramix et le secret de la potion magique, sur les sources d’inspiration de René Goscinny, sa méthode d’écriture et l’extraordinaire complicité développée avec Uderzo. On en sait maintenant un peu plus sur l’univers d’Astérix, protégé de très haut par Toutatis…

UN AMI POUR LA VIE !
*Notre seule ambition, c’est de
faire rigoler…les autres
Interprétations sont démesurées.*
(René Goscinny, extrait)

RENÉ GOSCINNY RACONTE LES SECRETS D’ASTÉRIX est un recueil de récits, d’extraits d’entrevue, de citations et de calembours de René Goscinny, créateur d’Astérix. Ce n’est pas une autobiographie. Goscinny n’aurait jamais eu le temps de la faire. Il est mort en pleine gloire, très jeune, 51 ans…très prématurément, le 5 novembre 1977 d’une crise cardiaque. Heureusement, Astérix a survécu grâce à un ami de toujours : Albert Uderzo.

Ce faisant, René Goscinny nous a laissé un héritage extraordinaire, voir unique au monde : *L’œuvre de René Goscinny est si abondante et multiple que la notoriété de l’auteur se perd dans celle de ses héros* (Extrait) Tous les propos de Goscinny sous quelques formes qu’ils soient sont réunis dans cet opuscule sous forme d’abécédaire affectueusement préfacé par la fille de monsieur René : Anne Goscinny : *Désormais, pour entendre la voix de mon père, j’ouvrirai aussi ce livre-là.* (Extrait)

Lire le CV de Goscinny a été pour moi, étourdissant. Déjà en 1977, je regrettais sa disparition car il a donné à la BD, ce genre littéraire capricieux à l’époque, un souffle qu’il n’a jamais perdu. Si je reviens à ce livre sur les secrets d’Astérix, sa forme d’abécédaire était pratiquement obligée. Le concepteur n’avait pas le choix…trop de citations sur des sujets extrêmement variés…

Dans un contexte purement autobiographique, je suis sûr que Goscinny aurait présenté les choses d’une façon différente. Mais sous sa forme actuelle, le livre a un petit quelque chose de…je sais pas…nombriliste peut-être, un peu sensationnaliste. Vu l’extraordinaire productivité de Goscinnny, rien ne pouvait m’empêcher de dévorer ce livre.

L’ensemble des citations, les définitions de l’auteur, les bulles, les interventions d’Uderzo, tous ces éléments rassemblés dans une certaine anarchie qui fait sympathique perpétuent avec une évidente émotion l’intelligence supérieure et l’extraordinaire imagination de René Goscinny.

Il se raconte avec une passion débordante et le livre est effectivement bourré de petits secrets, des petites choses toutes simples que j’ignorais, des petites indiscrétions, des notes historiques et surtout comment insérer des personnages ou objets qui n’étaient pas du tout voués à la pérennité comme la potion magique par exemple, ou le Idéfix.

Enfin, c’est non sans émotion que j’ai compris la nature du contact entre Hergé, le père de Tintin, mon ami d’enfance et Goscinny, le père d’Astérix, mon ami d’adolescence, et la profonde interaction entre René Goscinny et Albert Uderzo : *Moi c’est l’autre* (extrait)

Je pense que ce livre vient chercher toutes les générations. Il comprend beaucoup d’humour, la marque distinctive de Goscinny, de l’émotion, de la tendresse, des révélations surprenantes et des allusions aussi fines que drôles comme celle-ci par exemple qui évoque l’installation de Goscinny aux États-Unis : *J’étais parti aux États-Unis pour travailler avec Walt Disney, mais Walt Disney n’en savait rien* (Extrait)

Je ne veux pas me lancer dans ce qui pourrait vous paraître une dithyrambe, mais il faut prendre ce livre pour ce qu’il est : un petit coffre au trésor dans lequel humour rime avec amour, sensible rime avec susceptible, talent rime avec enfant. Le livre rassemble les propos d’un homme qui aimait être aimé. Ce livre m’a touché, m’a fait rire et m’a appris beaucoup de choses. Je vous le recommande chaleureusement.

Le mot de la fin, je le laisse au Cherche midi, car il est l’expression d’une heureuse finalité eu égard au patrimoine culturel mondial. Il dit tout… :*En redonnant aujourd’hui la parole à celui qui l’a donnée à Astérix, nous faisons œuvre de mémoire. Sociologues, essayistes, universitaires, spécialistes, journalistes se sont emparés du mythe. Mais la véritable histoire d’Astérix, c’est celle que raconte René Goscinny.*. (Extrait : introduction «Ils sont fous, ces romains!» René Goscinny raconte les secrets d’Astérix).

Né le 14 août 1926 à Paris, René Goscinny passe son enfance en Argentine, entre Buenos Aires et la pampa. Après des débuts prometteurs de sous-aide-comptable d’un aide-comptable dans une usine de récupération de vieux pneus, il entre comme apprenti dessinateur dans une agence de publicité. 

BRÈVE BIOGRAPHIE…GRANDES ÉTAPES POUR GOSCINNY

À 19 ans, il part à la conquête de l’Amérique et, plus précisément, des studios Walt Disney. Il rencontre Morris à New York, Jean-Michel Charlier à Bruxelles et Albert Uderzo à Paris. Goscinny, qui a compris que son talent s’épanouissait plus efficacement dans le scénario que dans le dessin, met en chantier une multitude de bandes dessinées (parmi lesquelles « Oumpah-Pah », « Strapontin » et « Luc Junior »).  

En 1955, il reprend le scénario de « Lucky Luke » et anime, avec Sempé, une version en bande dessinée du « Petit Nicolas »… En 1959, Goscinny, Charlier et Uderzo prennent une part active dans le lancement de l’hebdomadaire ‘Pilote’. Avec Uderzo, Goscinny y signe le premier épisode des aventures d’Astérix ; En 1962, il crée « Iznogoud », une série mise en images par Jean Tabary.

Puis, le petit Gaulois connaît une irrésistible ascension : en 1965, le premier satellite français est baptisé « Astérix » et, quelques années plus tard, les albums sont traduits dans une trentaine de langues…Pendant que le boom « Astérix » secoue la bande dessinée, Goscinny fait de ‘Pilote’ un laboratoire de création où s’épanouit la nouvelle bande dessinée, avec Gotlib entre autres.

En 1973, Goscinny crée, avec Uderzo et Georges Dargaud, les studios Idéfix. En 1976, alors que les studios donnent naissance aux « Douze Travaux d’Astérix », le 23e album du petit Gaulois sort, tiré à 1 300 000 exemplaires. L’histoire de Goscinny s’arrête le 5 novembre 1977, tandis que l’équipe des studios Idéfix travaille sur « La Ballade des Dalton », perpétuant son rêve le plus ancien …

Vous le voyez, il est impossible de faire le tour de cette illustre carrière en quelques lignes. Je vous invite à visiter, pour en savoir plus, le site officiel d’Astérix. Vous ne serez pas déçu.
Bonne lecture
JAILU/Claude Lambert
Le dimanche 15 décembre 2019

ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS, Tristan Demers

*Ce livre propose avant tout un regard affectueux sur ce grand classique de la BD à travers les yeux des gens d’ici. Il témoigne de l’impact qu’Astérix a eu, ou du moins semble avoir eu, sur notre société distincte, une collectivité affublée d’une spécificité culturelle tout aussi singulière que l’ADN qui constitue la sève de nos héros gaulois. Qui sait si les combats des irréductibles gaulois, comme par un effet miroir, n’ont pas influencé les nôtres… *
(Extrait, ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS, Tristan Demers, Hurtubise éditeur, Les Éditions Albert René/Goscinny-Uderzo, 2018, papier illustré, grand format, 180 pages)

Depuis sa création en 1959 et fort de ses 375 millions d’exemplaires vendus, Astérix n’a cessé de fasciner les lecteurs de tous âges. Accueillant chacun des albums de la série avec enthousiasme, les québécois se sont identifiés à ce petit village gaulois qui poursuit, seul, sa lutte contre l’envahisseur romain.

Ce livre documentaire explique le pourquoi et le comment de cette histoire d’amour franco-québécoise unique. Tous les aspects des rapports établis au fil des ans entre les québécois et l’œuvre de Goscinny et Uderzo sont passés au crible : historique, politique, culturel, publicitaire, muséal, etc… une invitation à la relecture d’une des plus grandes séries de l’histoire mondiale de la bande dessinée : ASTÉRIX.

UN GAULOIS PAR CHEZ NOUS
*Puisque le village d’Astérix résistant à l’envahisseur est
ce qui nous unit, les gaulois et nous, cela fait des québécois
des lecteurs différents, probablement plus sensibles aux
motivations d’Abraracourcix et de ses villageois. C’est en
tout cas ma conviction profonde, peu importe ce que peuvent
en dire les sceptiques. *
(Commentaire de Tristan Demers dans
l’épilogue de ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS)

J’avais six ans quand Astérix est né de l’imagination d’Uderzo et Goscinny. Je ne me suis pas tout de suite intéressé au personnage. J’étais en train d’apprendre à lire et je venais tout juste de faire connaissance avec un autre personnage célèbre : Tintin. Tintin, Milou et le capitaine Haddock que j’affectionnais particulièrement allaient m’accompagner toute mon enfance et une partie de l’adolescence jusqu’à mon premier album d’Astérix.

Ce fut le coup de foudre à l’époque, et c’est encore le coup de foudre aujourd’hui. Soixante ans plus tard, un québécois, mordu de la bande dessinée, Tristan Demers, vient rappeler les débuts d’une grande histoire d’amour entre Astérix et l’ensemble d’un peuple : Le Québec.

Dans un livre à la présentation extrêmement bien soignée et bourré d’illustrations et de photos, Tristan Demers explique cette relation privilégiée en établissant des liens d’identification, des ressemblances, des rapports développés au fil du temps, entre autres sur les plans historique, culturel et spécialement sur le plan socio-politique :

*Nous pouvons, tout comme vous, évoquer sans rire nos ancêtres les gaulois. Même s’il nous advient de nous sentir cernés comme Astérix dans son village (…) et de songer aussi que l’Amérique du nord toute entière aurait fort bien pu être gauloise plutôt que néo-romaine.* (Extrait du discours du premier Ministre du Québec, René Lévesque devant l’Assemblée Nationale française en novembre 1977, publié dans ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS)

Je pense que Tristan Demers, que j’ai eu le plaisir de rencontrer une fois, s’est dépassé en présentant la genèse d’une série qui allait rapidement constituer le fleuron mondial du neuvième art et surtout en expliquant de façon simple et claire ce qui fait qu’on se ressemble et qu’elle a été l’influence des célèbres irréductibles sur les québécois et les québécoises.

Le livre est destiné aux québécois mais il peut bien être lu par l’ensemble de la francophonie mondiale tellement la plume est excellente bien qu’il n’y a que des québécois pour saisir toute la portée des passages les plus intimistes que j’ai personnellement savourés :

*Au fond, le village d’Astérix n’est pas très éloigné du modèle type de la FAMILLE PLOUFFE ou de celle des PAYS D’EN HAUT : on y mange, on s’y dispute et on s’y comporte parfois comme des enfants. * Heureusement, les québécois n’ont jamais craint l’auto-dérision * (extrait)

Dans son livre, je crois que Tristan Demers n’a rien oublié. Il consacre même un petit chapitre à CINÉ-CADEAU, cette trouvaille géniale de Télé-Québec qui a introduit les aventures d’Astérix et Obélix à toute une génération de jeunes. Mes propres enfants ont connu ces gentils gaulois par le biais de ciné-cadeau.

Je n’exagère donc pas en disant que ce livre m’a fait vibrer et il en est ressorti de belles émotions. ASTÉRIX CHEZ LES QUÉBÉCOIS fera autant le délice des néophytes que des connaisseurs, jeunes et moins jeunes. L’édition est très soignée avec papier semi-glacé. Le livre est bien ventilé et la plume fluide, le tout est une mine d’or en informations.

Je ne suis pas amateur de livres-documentaires mais dans ce cas-ci, pour utiliser un vieux cliché…je crois bien que je suis tombé dans la marmite étant petit…

  

Tristan Demers est né le 19 septembre 1972, à Montréal. Son intérêt marqué pour la bande dessinée l’incitera à créer sa propre série, Gargouille, à l’âge de 10 ans ! En 1988, les éditions Levain/Mille-Îles publient un premier album de Gargouille : Chasse aux mystères !

Sept autres albums paraissent dans les années qui suivent. Depuis, Tristan compte à son actif plus de 70 000 albums vendus et 250 participations dans les salons du livre et autres festivals de la francophonie. Gargouille est un des personnages les plus populaire de la bande dessinée québécoise. 

Récipiendaire de plusieurs prix, Tristan a lancé, en collaboration avec Jocelyn Jalette et Raymond Parent, au printemps 2006, un guide pédagogique sur la bande dessinée destiné aux enseignants. Enfin, une biographie de l’auteur, publiée en 2003, soulignait les vingt ans de son personnage.

BONNE LECTURE
Claude Lambert
le vendredi 25 octobre 2019