LE SCANDALE DES EAUX FOLLES, Marie-Bernadette Dupuy

*Nous avons reçu ce matin le message suivant :
Saint Gédéon, LE PROGRÈS DU SAGUENAY, Chicoutimi L’eau du lac est à 24,1 à l’étage ici ce matin. Cinq pelles sur sept, à la Petite Décharge, ont été fermées. L’inondation bloque le chemin, les bâtisses sont envasées, les dommages qui sont causés par la fermeture des écluses sont incalculables.

Nous en appelons aux autorités pour qu’elles forcent la compagnie à ouvrir les pelles. Pareille chose ne s’est jamais vue depuis quarante-cinq ans, même sans les écluses. L’eau monte toujours. Signé chanoine E. Lavoie, Joseph Girard.
(Extrait : LE SCANDALE DES EAUX FOLLES, Marie-Bernadette Dupuy, les Éditions JCL, 2014, édition de papier, 635 pages.)

1928 : des crues très fortes éprouvent les riverains du Lac St-Jean inondant les terres arables, emportant des ponts et forçant l’évacuation de nombreuses habitations. Cette situation serait attribuable à la construction d’un barrage près d’Alma. Alors que les citoyens assistent, impuissants à la montée des eaux, on retrouve le corps de la jeune Emma Cloutier, morte noyée près de la ferme familiale. Ce drame fait naître les pires rumeurs. Rongée par le doute, l’aînée de la famille Cloutier, Jacinthe est déterminée à obtenir des réponses aussi éprouvantes soient-elles. Jacinthe découvre, qu’elle connaissait bien peu sa sœur…

Mort en eaux troubles
*Nous avons pleuré la jeune Emma, devenue
institutrice dans une autre municipalité,
reprit le prêtre. Nous l’avons crue victime
d’un accident, noyée dans les eaux en crue
du lac. Mais il n’en était rien.*
(Extrait : LE SCANDALE DES EAUX FOLLES)

J’en ai peut-être déjà parlé, si oui, j’y reviens brièvement. Il y a des livres, pas beaucoup, qui me font un effet particulier dans le dos : une sorte de frisson, une vibration qui semble influencer les fonctions lacrymales.

C’est étrange, mais c’est agréable. Il y a longtemps que j’ai réalisé que cette sensation est provoquée par l’émotion que j’éprouve à la lecture d’un livre qui a de l’effet sur moi. C’est rare mais ça m’arrive. Le SCANDALE DES EAUX FOLLES a eu cet effet sur moi.

LE SCANDALE DES EAUX FOLLES est l’œuvre d’une romancière brillante et prolifique, spécialiste des grandes sagas : Marie-Bernadette Dupuy, une auteure française passionnée du Québec et cette passion transpire dans l’ensemble de son œuvre.

Dans LE SCANDALE DES EAUX FOLLES, l’auteure situe son intrigue à la fin des années 1920 lors des grandes inondations du Lac Saint-Jean. L’histoire commence à Saint-Prime : la plus jeune de la famille Cloutier, Emma, est retrouvée noyée dans des eaux peu profondes du Lac près de la rive, non loin de la ferme des Cloutier.

Officiellement, Emma s’est noyée. Mais sa sœur Jacinthe a de sérieux doutes et entreprend une recherche qui devient une véritable quête de la vérité. Elle apprendra beaucoup de choses. Entre autres, qu’Emma était loin d’être une fille vertueuse à l’instar de ses sœurs, Jacinthe et Sidonie.

Au cours de sa recherche, Jacinthe apprend qu’Emma a eu un enfant qu’elle a abandonné immédiatement à une famille quelque part. Convaincue maintenant qu’Emma a été assassinée, Jacinthe s’impose deux objectifs : retrouver l’assassin et retrouver l’enfant.

Avec intelligence et sa plume d’une remarquable fluidité, l’auteure raconte le quotidien d’une famille meurtrie non seulement par la mort d’Emma, mais aussi par de lourds secrets de famille qui sont mis au jour.

J’ai suivi l’enquête de Jacinthe avec beaucoup d’intérêt et malgré les longueurs, j’avais beaucoup de difficulté à fermer le livre tellement l’intrigue est captivante. L’histoire a comme toile de fond, les grandes inondations de 1928, même si elles plantent le décor, elles sont d’une grande exactitude historique. En général, l’ouvrage est très bien documenté et l’ensemble est crédible. Pour moi, il est évident que l’auteure a fait une recherche sérieuse.

Le livre comporte toutefois ce que je considère comme une faiblesse. J’ai trouvé le rythme de l’histoire très lent et le récit tourne parfois en rond. C’est peut-être le piège classique des longs pavés. Ce livre fait quand même 630 pages ou c’est parce que Jacinthe va de piste en fausse piste et que son enquête qui est très longue donne l’impression qu’elle ne finit pas de finir.

Après la découverte du corps d’Emma en particulier, le rythme tombe, il n’y a plus d’action sur une centaine de pages et le récit prend l’allure d’une chronique linéaire. Puis, le rythme finit par augmenter avec des hauts et des bas et finalement le dernier quart est génial et on a droit à un *happy ending* de grande classe.

Cette faiblesse est largement compensée entre autres par le côté attachant des personnages, par l’atmosphère que l’auteure a su imprégner à son récit incluant la profondeur des sentiments et les non-dits, les rebondissements dramatiques, le réalisme de l’ensemble en particulier le portrait d’une famille complexe, une fratrie instable qui réussit à sortir plus forte d’un épisode noir d’une puissante intensité dramatique. Ce dernier côté m’a fait particulièrement vibrer…suffisamment pour me donner le goût de connaître la suite.

J’y reviendrai sans doute. Entre temps, je n’hésite pas à vous recommander la lecture de LE SCANDALE DES EAUX FOLLES.

Suggestion de lecture : LA NOBLE MAISON, de James Clavel

LA SUITE

Marie-Bernadette Dupuy est une écrivaine française née à Angoulême en 1952. Après une série de polars et plusieurs livres portant sur la royauté, le succès est enfin au rendez-vous en 2002 avec L’ORPHELINE DU BOIS DES LOUPS qui lui assurera une notoriété internationale. Suivront une trentaine de titres à succès dont certains seront traduits en plusieurs langues. La série la plus populaire est sans contredit celle de L’ENFANT DES NEIGES dont l’action se déroule au Lac St-Jean tout comme c’est le cas pour LE SCANDALE DES EAUX FOLLES. Pour en savoir plus sur l’auteure, consultez son site officiel

Image du site www.pinterest.com  Il s’agit d’une photo prise probablement sur le
boulevard Saint-Joseph à Roberval le 30 mai 1928.

BONNE LECTURE
JAILU
le dimanche 24 septembre 2017

LE LIVRE DES RECORDS RÉGLISSE, Marilou Addison

Et la série LES ZOZOS DU SPORT
Littérature jeunesse

*Ceci est le livre des records Réglisse. Ce manuel
contient des épreuves que peu d’entre vous
connaissent. Des compétitions que seuls les vrais
sportifs peuvent réussir. En accomplissant ces
exploits, nous pourrons enfin dévoiler à tous que
nous méritons de figurer dans ce livre en tant qu’
athlètes accomplis.*
(Extrait : LE LIVRE DES RECORDS RÉGLISSES, de la série
LES ZOZOS DU SPORT, Marilou Addison, Andara Éditeur
2016, édition de papier, 420 pages, illustré par Richard
Petit, littérature jeunesse pour les 8 ans et plus)

POUR ANULER LA NULLITÉ
*En sifflotant, les mains derrière le dos, Luigi
s’approche de Yohan, déjà entouré par des
dizaines de participants. Ces derniers sont
fébriles. Avec raison! S’ils ne remportent pas
au moins UNE épreuve, ils pourront se traiter
eux-mêmes de tous les noms dont ils ont osé
affubler l’école de Yohan! Et devenir la crème
de la crème du zozotisme.
(Extrait : LE LIVRE DES RECORDS RÉGLISSE)

Voici un livre que j’ai trouvé drôle et divertissant. Le héros de l’histoire est Yohan, 12 ans. Yohan rêve de faire partie de l’équipe de soccer de son école. Toutefois, un handicap l’empêche d’être accepté : on le juge trop petit pour jouer et performer au soccer. Pour Yohan, qui est effectivement petit, cette raison ne tient pas debout.

Il sent qu’il peut devenir un joueur-clé de son équipe. Il faut dire aussi qu’il n’y a pas grand monde qui performe dans son école qui se fait appeler gentiment L’école des Zozos du sport. Eh oui ! Il semble que son école soit la plus nulle dans tous les sports.

Pour remédier à cette situation gênante, Yohan, aidé par un homme-fée apparu de nulle part et qui a un accent espagnol plutôt comique, organise une compétition réunissant les quatre écoles de sa ville. L’initiative vise à faire entrer son école dans LE LIVRE DES RECORDS RÉGLISSE.

Ce livre très sympathique m’a bien fait rire. Il réunit les critères que les jeunes recherchent dans leur lecture dont le sens de l’humour qui est omniprésent dans le récit : *Comme vous pouvez le constater, l’équipement permis est constitué d’une raquette de tennis et une douzaine d’œufs. Le but du jeu est de renvoyer la balle, ou plutôt l’œuf, de l’autre côté du filet, SANS LE CASSER ! (Extrait)

Les autres compétitions sont toutes aussi bizarres. Aussi, il ne faudra pas se surprendre que le héros de cette histoire qui est le plus petit de sa classe s’appelle Yohan Lenain ou que l’infirmière de l’école s’appelle madame Seringue.

Le livre comporte une autre caractéristique intéressante pour les jeunes lecteurs et lectrices : il est volumineux…plus de 400 pages. Avec des lettres très grosses, environ quarante mots par page et souvent moins car le livre est abondamment illustré. Ça se lit donc aussi vite qu’un petit livre.

Bien sûr, sa présentation en kiosque est un peu impressionnante mais ici, j’ai un message pour les jeunes et il pourrait aussi s’adresser à beaucoup d’adultes : Ne vous laissez pas impressionner par l’épaisseur d’un livre ou par le nombre de pages. Prenez un livre, essayez-le pour la peine. Entrez dans l’histoire, si vous ne trouvez rien qui vous y retient, essayez un autre livre. Tôt ou tard, vous ne verrez plus le temps passer.

Ce livre est une intéressante et amusante lecture que je propose aux jeunes lecteurs et lectrices et elle est aussi porteuse de petite leçons et de petites morales très actuelles, sur les vertus du travail d’équipe par exemple, la perspicacité, la ténacité, la volonté et la tolérance.

De plus, comme le dit si bien cet étrange personnage, l’homme-fée maladroit qui est là pour aider Yohan, façon de parler : *Cé né pas tout dé gagner dans la vie ! * (Extrait)

Donc en résumé, LES ZOZOS DU SPORT, LE LIVRE DES RECORDS RÉGLISSE est un *bon gros petit livre*, c’est-à-dire 412 pages en très gros caractère, très ventilé, abondamment illustré par un artiste de talent, Richard Petit.

Les chapitres sont courts, titrés de façon très originale. Il y a de l’action, des bonnes idées et beaucoup d’humour. Ça se lit vite et bien. Les jeunes vont aimer je crois.

Suggestion de lecture, de la même autrice : EXPÉDITEUR INCONNU, de Marilou Addison

Marilou Addison a grandi à Montréal entre une mère écrivaine et un père qui enseignait le français. On comprend donc d’où lui vient cet engouement pour les livres et l’écriture.

Diplômée en littérature de l’UdM, elle a été commis de bibliothèque, libraire, attachée de presse et coordonnatrice du Prix Cécile Gagnon, décerné par l’Association des écrivaines et des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ) en hommage à une écrivaine pionnière de la littérature jeunesse au Québec…

Parmi ses ouvrages pour enfants, mentionnons : J’ai mangé Pistache, Pistache détective et La Planète des Mignons… À la croisée du temps est son premier roman pour adolescents, sur ce site, j’ai déjà commenté ONDE DE CHOC, un véritable cri du cœur d’un adolescent en détresse,  et elle en a d’autres en préparation.

Marilou a d’ailleurs des tonnes de projets qui ne demandent qu’à naître sous sa plume… Active dans les divers salons du livre du Québec, l’auteure adore rencontrer ses lecteurs. C’est pourquoi elle visite régulièrement les écoles afin de communiquer sa passion à tous ceux qui sont prêts à l’entendre !

QUELQUES TITRES DE MARILOU ADDISON
POUR LA JEUNESSE

On peut avoir plus d’infos sur Marilou Addison chez Mortagne et aux éditions Boomerang-Jeunesse. Beaucoup  d’autres titres à venir. Voici le lien de Boomerang Jeunesse:

http://www.boomerangjeunesse.com/auteurs/marilou-addison/

BONNE LECTURE
JAILU/Claude Lambert
Le dimanche 10 septembre 2017

L’ÉNIGME DU MARIE-CAROLE, MICHEL CARBONNEAU

 *Le vieux Frédérik, m’a dit de vous informer d’être extrêmement
vigilants. Il paraîtrait qu’une tempête s’en vient du côté est de
l’océan Atlantique, sans savoir par où elle va frapper, poursuivit-
elle en se rendant compte qu’elle venait de gaffer, son mari ayant
de la haute mer par gros vent.*
(Extrait : L’ÉNIGME DU MARIE-CAROLE, Michel Carbonneau, Les Éditions
Carte Blanche, 2011, numérique, 290 page. Littérature québécoise.)

Dans ce troisième roman historique publié en moins de 10 ans et basé sur une histoire vraie, Michel Carbonneau propulse le lecteur dans l’espace et le temps jusqu’en 1964. Nous sommes aux Îles-de-la-Madeleine. Cinq marins s’embarquent à bord du Marie-Carole. Ils ne reviendront jamais de ce qui devait être la pêche de leur vie. Dans la nuit du premier au 2 décembre, le Marie-Carole disparaît en même temps qu’un autre chalutier qui naviguait dans les parages de l’Île-de-Sable. Personne n’a jamais su ce qui s’est passé cette nuit-là Michel Carbonneau émet néanmoins des hypothèses surprenantes …

ON CHERCHE ENCORE À COMPRENDRE
*Aux Îles, en ce début de soirée du 1er décembre,
la tempête qui avait fait rage pendant plus de
six heures d’affilée se calma peu à peu. Plusieurs
habitants des villages et cantons étaient chagrinés
de constater les dégâts qu’avait faits Dame Nature…
Pour les proches et les amis de l’équipage du
Marie-Carole, les nouvelles restaient très
contradictoires.*
(Extrait : L’ÉNIGME DU MARIE-CAROLE)

Le Marie-Carole, un chalutier de 82 pieds,
sombre au large de la Nouvelle-Écosse
dans la nuit du 1er au 2 décembre 1964
avec ses 5 membres d’équipage.

Le naufrage du Marie-Carole est une réalité historique qui a ébranlé Les Îles-de-la-Madeleine et tout le Québec en 1964. Cette année-là, alors que les pêcheurs des Îles obtenaient pour leurs poissons un prix dérisoire et compte-tenu d’une politique déficiente en matière de pêcheries, Edmond Richard, propriétaire et capitaine du Marie-Carole décide de tenter une expérience de pêche automnale avancée.

Il était accompagné de trois autres capitaines expérimentés en pêche hauturière : Alphonse Doyle, Rosaire Lapierre et Pierre Poirier. S’ajoute à l’équipe Redger Cyr qui fait office de cuisinier. Le 2 décembre, une tempête d’une rare violence vient à bout du Marie-Carole ainsi que d’un autre chalutier à proximité de l’Île de sable.

On dit que le Marie-Carole n’avait pas l’envergure nécessaire pour naviguer dans ces eaux. Mais quelle sorte de bateau de pêche a l’envergure pour affronter la tempête du siècle?

Suite au naufrage du Marie-Carole, beaucoup de questions sont restées sans réponses. Dans son roman historique L’ÉNIGME DU MARIE-CAROLE, l’auteur Michel Carbonneau, après avoir recueilli les confidences des familles des disparus, émet des hypothèses, certaines surprenantes, plusieurs troublantes. Il y a même un chapitre où les tentatives d’explications s’enchaînent à la vitesse grand V.

Comme on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé, l’auteur a exploré toutes les possibilités à travers ses personnages : des moins crédibles, comme par exemple un effet pervers du Triangle des Bermudes, jusqu’aux plus sérieuses, comme le fait que le Marie-Carole, tout comme le Acadia Sea Hawq était sur le chemin d’une monstrueuse vague scélérate.

C’est un récit humain et réaliste. C’est un roman bien sûr, mais la deuxième moitié prend presque l’allure d’un documentaire. Quoiqu’il en soit, il s’en dégage une émotion qui m’a enveloppé et qui m’a tenu en haleine aussi car dans ce récit romancé, il y a de l’intrigue, du suspense et des rebondissements.

J’ai trouvé aussi que le récit met en perspective beaucoup de choses qui amènent le lecteur à explorer les possibilités qui expliqueraient pourquoi ce qui devait être une excursion en vue de la pêche du siècle a tourné au drame : les réalités sociales des Îles-de-la-Madeleine sont clairement exposées, les réalités économiques avec entre autres les fameux *timbres* de chômage qui faisaient le désespoir des travailleurs saisonniers.

Ajoutons à cela les réalités politiques qui donnaient l’impression d’une pêche *fonctionnarisée* teintée de traitements inéquitables et les réalités humaines, non moins capitales si on veut explorer toutes les possibilités et qui font ressortir des tendances comme l’orgueil et l’esprit de compétition, le capitaine du Sea Hawq et celui du Marie-Carole se seraient disputés (par hypothèse) le fameux ban d’aiglefin.

En terminant, en annexe du récit, on trouve des recettes culinaires. J’avoue que je n’ai pas très bien saisi ce que ça fait là. Une histoire aussi dramatique n’était pas de nature à stimuler tellement mon appétit, encore moins pour manger du poisson. Peut-être n’ai-je pas l’esprit assez ouvert mais je trouve ce choix éditorial plutôt étrange.

Heureusement, ça n’enlève rien au récit que j’ai trouvé humain, émouvant, palpitant en plus d’être bien documenté.

Suggestion de lecture : L’ÉPICERIE SANSOUCY, de Richard Gougeon

Michel Carbonneau est un auteur québécois, conférencier, vulgarisateur et professeur né le 19 décembre 1939 à Havre-Aubert aux Îles-de-la-Madeleine. Il fut entre autres, diplômé en recherches opérationnelles de l’Université de Montréal. Au fil du temps, sa passion pour la lecture en devient une pour l’écriture. Son premier livre LE BANC DE L’ORPHELIN « La tourmente » tome 1 est publié en 1998, le tome 2 « Le mal d’aimer » suit en 2007. Il publie en juin 2011 L’ÉNIGME DU MARIE-CAROLE. Finalement, LE NADINE « Le début de la fin » paraît en 2015. (Source : le site officiel de Michel Carbonneau

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BONNE LECTURE
JAILU/Claude Lambert
Le dimanche 3 septembre 2017